Par les soirs bleus d'été,
Je vais dans les sentiers,
Les yeux immobiles,
Je songe à la venu de l'ange,
A la mandoline,
En écoutant le moindre bruit,
De sa sérénade du soir,
Jouant sur une clé de sol,
Il n'a pas l'air de croire à mon bonheur,
Quand, il apparaît,
Sous la magie d'une pluie d'étoiles,
Son âme en moi,
Et comme un sanglot,
Je l'écoute, le temps m'échappe et fuit,
Je voudrais que la nuit soit plus lente,
Mais l'aurore va dissiper la nuit,
Il me dit,
Bientôt, je t'emmènerai loin des tourments,
Au paradis des anges,
Ange François s'en est allé sur son nuage,
Reviendra-t-il ?
azotine
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azotine