Je me souviens de ce géant,
De cet être très attirant,
Qui m’a laissé deviner son âge
Par le cœur de son veinage.
Avec son torse fort et imposant,
Et ses longs bras verdoyants,
L’élégance de ce personnage
Me protégeait par son ombrage.
Son secret, le poids des ans,
Le rendait toujours plus séduisant.
Mais un matin, destiné à l’abattage,
Le centenaire fit la joie du bûcheronnage.
Il était né, en plein milieu d’un champ
Tout doucement à partir d’un gland.
Nul doute, ce n’était pas un mirage,
Laissant sa beauté pour héritage.
FANFAN