Les cendres




Un souffle inconnu draine des cendres
Qui s’étendent au fond de l’avalanche
Et l’aurore retire sa page blanche
Ne demeurent que ruines et méandres


Des cris entiers, au son clair, percent la brume
Les lèvres déchirées, langue fissurée, la tête en feu
Des chairs cherchent encore des brides de bleu
Ne trouvant à l’horizon que des mèches d’écume


Et leur désespoir s’élance quand la nuit
Rompant l’instant en mille morceaux noirs
Ils se précipitent de la ville dévalent


Aucun n’a combattu pour un ultime assaut
Trop nombreux ils sont tous tombés de haut
Le signe mystérieux d’une dernière kabbale.

images fortes , un poème qui retient l'attention c'est le moins qu'on puisse dire.

Bonsoir Richard

Un noir tableau qui saisit tant la poétique nous transporte sur la scène. Belle force d'écriture.

Amicalement Franie

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