
—Hippolyte Moreau (1832-1927) – Deux jeunes enfants avec couronne et guirlande de fleurs
Les géants ne sont plus depuis des millénaires,
Gaia et Uranus les pleurent tous les ans,
Atlas est le dernier survivant des Titans,
Qui porte sur son dos nos vies transitaires.
Changer, de ce monde, les transes sanguinaires,
Nées de l’insanité de nos frères, les humains,
Est tâche colossale, nous fait sentir nains,
Alors qu’il nous faudrait des tailles planétaires.
Mais les déserts et leurs mirages involontaires,
Aussi la majesté des glauques océans,
Pourraient-ils exister sans du sable les grains,
Ou les minuscules gouttes élémentaires?
Nous possédons des forces extraordinaires,
Mais il faut nous libérer de nos vieux carcans,
Tuer toutes ces peurs qui nous rongent en dedans,
Imprégner nos âmes de tous les feux stellaires.
Préserver de l’Espoir les bienfaits salutaires,
S’élever peu à peu, satisfaire les élans,
Que l’Amour dans les cœurs transforme en ouragans,
De Paix et Liberté devenir émissaires.
Alors l’Homme et la Femme, ensemble, solidaires,
Rayonnants de splendeur, sans masques et sans écrans,
Sauront du Bien SuprĂŞme accomplir tous les plans,
Devenant les géants des nouveaux millénaires.
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Mandovi
- Il y a plus de mystère dans un grain de sable, que dans tout le savoir humain (auteur inconnu)
- Il existe deux choses infinies, l'univers et la bĂŞtise humaine...mais pour l'univers, je n'en suis pas encore certain. (Albert Einstein)