Elle avait, par son amorce, allumée le feu,
Et m’avait entrouvert la porte des cieux.
Elle qui m’a conduit droit au martyre,
Ne lira ces vers que si mieux ne veux lire.

Il est vrai que pour mieux sécher mes larmes,
Elle a vu comme moi le vent lever ses armes,
Son souffle chaud laissant mon cœur aride,
Et ma peau, sillonnée de profondes rides.

Cupidon m’a fait souffrir comme un chien,
Car mon destin ne devait pas être lié au sien!
Bien sur, les angoisses torturaient mon esprit,
En souillant toujours le sommeil de mes nuits.

Si mon amour ne pouvait se faire entendre
De son cœur, qu’Elle ne me laissa pas prendre.
Si ma voix affligée fut indigne d’être perçue,
Par cette femme-liberté à l’amour perdu,

Si être à jamais l’amant d’une femme blessée,
Fut le rôle chimérique que la vie m’avait destiné,
Si me battre pour la reconquérir chaque jour,
Ne fut qu’un inefficace gaspillage d’amour,

Si pour moi, cette lutte était perdue d’avance,
C’est qu’à ses yeux, je n’avais pas d’importance !
Elle s’est approprié l’amour que j’avais en moi,
Laissant mon cœur cassé, en plein désarroi.

Elle était l’étincelle scintillante de mes yeux,
Elle était l’étoile illuminant mes cieux,
Et moi, je n’aime qu’Elle, n’en déplaise à Dieu !

très fort, il faut parfois ouvrir les yeux, même sur l'amour qui a triomphé de nous, très intéressant et beau poème



yann

Bonjour Yann, et merci pour ta visite et ton agréable commentaire.

Djé.

une très jolie lecture

Merci à tous pour vos agréables commentaires.

Amicalement

Djé.

Bonjour lagaudiere, très beau poème, une amorce qui enflamme joliment le cœur


Amicalement