Avancer à petits pas, très lentement,
Dans la brumeuse forêt des ressentiments,
Se frayer un chemin dans les ronces,
Que sont, les questions sans réponses.
Poursuivre sa route, malgré les blessures,
Devenues des cicatrices, des meurtrissures,
Paroles et images profondément gravées,
Sur un cœur, qui jusque l’à , avait été épargné.
Son but est d’atteindre la ville, sa destination,
Sans passer par le relais de la compréhension,
L’alternative, prendre l’avenue de l’acceptation,
Un chemin plus monotone et surtout plus long.
Les jours passent et le paysage défile rapidement,
Ses yeux observent le ciel, la route et ses rebords,
Dans l’espoir d’apercevoir des excuses, des remords,
Un signe, une raison pour couper à travers les champs.
L’autre devra venir à sa rencontre, évidement,
Regarder le voyageur dans les yeux et ouvrir,
La porte vers de nouveaux jours, vers l’avenir,
En faisant les premiers pas, ceux du pénitent.
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François Dutrisac
" Il est évident que nous nous précipitons vers quelque entrainante découverte, quelque incommunicable secret dont la connaissance implique la mort" -Edgar Allan Poe