P’TIT POEME A L’AMI GEORGES BRASSENS
Il est pour lui, ce p’tit poème,
lui, l’ami Georges le Sétois
qui nous dérange quelquefois,
mais c’est bien pour ça qu’on l’aime.
A sa façon d’être un bon prince,
quand il gratte sur sa guitare,
lui qui n’s’prenait pas pour un’ star
diable, c’est pour lui que l’on en pince :
oui, je parl’ de Georges BRASSENS.
Lui qui ne prenait pas de gants,
car mêm’ quand il parlait de fesses,
c’est qu’ell’s rimaient avec confesse ;
il aimait bien les braves gens.
Il y a un grand trou dans l’eau,
il faut le dire, au grand jamais,
qui ne s’est jamais refermé
depuis qu’il est dans landernau.
Depuis qu’il a fait le grand saut,
les copains ont la larme à l’œil
maint’nant qu’ils se retrouvent tout seuls,
ils espèrent le voir tantôt,
mais c’est près du Père Eternel
il est parti fumer sa pipe,
en faisant fi des grands principes.
Il a rejoint son ami Brel.
Il est à lui, ce p’tit poème
lui qui disait à sa façon
certes bourrue, des grands « je t’aime »
même s’ils étaient sans concession.
Danièle
(25 novembre 2006)
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