Vie sans surprise
(aujourd’hui comme demain)
Si un jour vous dépassez la petite chaîne de montagnes,
aux sentiers escarpés surmontés d’une forêt très digne,
vous apercevrez une église romaine sans vraiment d’âge.
Elle est centre d’intérêt de la ville à l’aspect du moyen âge.
Elle est à satiété ouvrière, c’est la fonderie qui la nourrit.
C’est la presque totalité de sa population qui lui doit la vie.
Les ouvrières er ouvriers se croisent trois fois par jour.
Cette grande entreprise fonctionne sans cesse et toujours.
Les fumées permanentes de couleur ocre et très épaisse
n’en troublent sans plus ces riverains qu’elles agressent.
Le bruit aussi est permanant, il est vigoureux et pesant.
Ces braves gens sont nés avec et l’ignore inlassablement.
Dans leurs toiles bleues de travail et grosses chaussures,
sac, surnommé ici, musette, bien remplie de nourriture
sur le dos, le travailleur courageux au visage tourmenté,
sans oublier la casquette sur les yeux, semble déambulé.
En fin de journée, on les revoie, croisant le poste suivant.
C’est comme cela depuis de longues années reconduisant.
Certains de repos ce jour dominical, s’affèrent au jardin
de très bonne heure, avant d’entendre la cloche au loin.
Beaucoup en couple, suivi de prés de leur progéniture,
Se rendent, par habitude à l’église, lieu lénifiant et pure.
Puis en fin d’office, c’est au café du parvis qu’ils se ruent,
Phrasant des histoires et aussi des anecdotes immatures.
Aujourd’hui, jour du seigneur, au logis le bouillon fume.
Le vin les fait parlé haut, la moustache pleine d’écume.
L’après midi ils inviteront les voisins pour la tasse de café,
Puis ils se coucheront tĂ´t car demain il leur faut Ĺ“uvrer.
Ainsi se résume la vie de ces gens au sein de cette cité
ou rien ne ressemble plus un jour, qu’un autre passé.
Le mystère d’une vie est souvent dû au lieu de naissance.
Ancré dans leur quotidien, sans plus d’envi de renaissance.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations