Simples, en leur âme élémentaire,
Etirées de part en part, nues,
Striées de soir en soir, émues,
Saintes, sont les flammes qui font taire
Les cris atrophiés par le temps,
Que mes songes défunts renferment
Comme l’esprit apostrophé par le printemps
Par mensonge défait de ses illusions fermes.
Saines, elles fondent dans cette cage grisâtre
Un torrent de visions brèves, enchantées,
Comme dans une prison où l’on rêve, hanté.
Sienne et fond au vent comme l’âge albâtre
Alors cette parcelle, d’un mal ancien
Pour peindre d’or ces ailes qui me rendent sien.
Joey (Jonathan) - Mardi 11 oct 2006 –
à Jennifer.
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(autre version)
Les flammes que tu fais naître
En moi deviennent maître
De ces illusions passées
Bientôt dans le vent trépassées.
Un amour qui fut illusoire
Que tu m’as fait comprendre un soir,
Un amour passé, oublié,
Désormais rangé dans mes pensées déliées.
Tu m’as fais comprendre
Que mon passé était passé,
Grâce à toi, me rendre
Ce dont j’étais lassé.
Ces idées à tort que j’avais fait mourir
L’amour parfait… Tu m’as rendu un sourire :-x