Le printemps du poète et c'est la révérence
Qui tire son parti de l'art de suffisance
A s'octroyer l'amour en congratulation
Dès l'aloi du silence où se fait sa passion.
Le printemps du poète et c'est la pétulance
Qui tire sa vertu en renfort de patience
A s'illustrer l'ardeur en sa destitution
Où virevolte le cœur ouvert à l'action.
Le printemps du poète et ainsi va la flore
Qu'un rayon de soleil en sa flamme redore
Près des arbres l'envie lui prend de s'amuser
A s'en retirer de sentir à satiété.
Le printemps du poète en nature il honore
Et de ce pas fait le vagabond pour encore
S'illustrer du voyage où il fait sa bonté
A réunir au feu ses rimes de beauté.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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