Éternels Amants,


Dans cette campagne perdue
Entre le village et les cieux,
Je rêve éveillé et perdu
A ce cœur tendre et merveilleux.
L’étincelant reflet du cœur
Traverse à nouveau mon ennui.
Et lorsqu'à travers mon malheur
Je rêve toujours à la vie,
Les mots s'envolent à jamais
En parcourant tes sentiments.A la lueur de mon passé,
Je respires, je cours, je ment.
La tristesse de mon âme
S'écoulera dans mes veines
A la recherche du drame
Qui nous réunira en vain.
Comme l'étoile du berger
Je suis vagabond de l'amour
Et je recherche sans arrêt
L'éternelle passion du jour.
Tu es la lumière des mots,
Les maux de toutes mes pensées
Que je trimbale sur mes mots,
Parcourant la vie sans arrêt.
Tu es la douceur d'une vie
Avec les cris de ma douleur
Recherchant cette nostalgie
Que je fuis comme le malheur.
J'étouffe dans cet océan
Qui égorge tous mes rêves.
Restons des éternels amants
Pour atteindre cette trêve.
J'ai l'intense douleur impair
De celui qui cherche à s'enfuir
Refoulant les maux du père
Qui a à nouveau dû partir.
Pour un intense instant puissant
Je rêve la vie qui s'enfuit.
Je recherche mon temps présent
pour pouvoir sourire à la vie....


Basile Béranger Chaleil


le 22 février 2005

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Basile Béranger Chaleil

Un vers pathétique à l'adresse de l'autre, pour l'autre.
Richards.