Il y a ces profondes entailles,
Tout au fond de mes entrailles,
Qui sans fin me tiraillent,
Et je quitte les rails!
Les jours se font enfers,
Et le feu qui s’éteint,
Il n’y a plus rien à faire,
Je sombre soudain!
Et la nuit ténébreuse,
Qui se présente,
Plus cruelle et silencieuse,
Je puis sentir me descente!
Mon âme qui me quitte,
Et mon corps qui se crispe,
La mort, là, tout de suite,
Cruel destin de l’antéchrist!
© MB (27/02/15)