J’aime cette chaleur qui m’agrippe le corps
Comme une grappe de raisin suinte au soleil.
Car c’est le solstice où l’été sert de décor
Aux forêts d'acacias, fleurs au miel sans pareil.
Je sens la canicule à l’ardeur sur mes tempes
Qui n’en demeure pas moins fatiguées et froides
Quand le remords est du sort et l’orgueil s’y trempe
Comme un hymne au soleil où l’amertume est roide.
Je supplie l'anathème à ne pas perdre en éclats
La fièvre de mon sang à me mettre en-deçÃ
De ce prestige qui veut la force de l'occulte.
J’aspire à découvrir l'aspect du firmament
Qui peine à discerner l'ombre de mon insulte
Comme j’épuise en lui l'heure qui fuit le temps.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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