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     Presque éternel a été vécu
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Expéditeur Conversation
Richards
Envoyé le :  26/2/2015 19:55
Plume de platine
Inscrit le: 23/5/2011
De:
Envois: 5513
Presque éternel a été vécu
Presque éternel a été vécu
N’a jamais vraiment su




Sa présence a son énigme, son absence a son mystère
Un moment presque éternel a été vécu
Toujours auprès d’elle pour le taire
Et elle-même/ de la présence / n’a jamais vraiment su


On se sera tout juste entr’aperçus
Juste frottés aux questions incertaines pour rompre la solitude
Elle aura tenue jusqu’au bout de la terre
N’osant rien donner et n’ayant rien perçu


Tout juste nos lèvres se sont rencontrées
À la croisée de nos deux chemins parallèles
Sans entendre le brouhaha de l’effroi

C’est le jour du départ / le cercueil est là
Tout froid pour l’ultime accueil
Et/ cette épitaphe : elle aura été toujours seule//
flamandine
Envoyé le :  26/2/2015 20:06
Plume de diamant
Inscrit le: 11/6/2014
De:
Envois: 11859
Re: Presque éternel a été vécu
Bonsoir Richards, mystèrieuse rencontre .
anonyme
Envoyé le :  28/2/2015 5:25
Re: Presque éternel a été vécu
Bonjour,

Je suis un défenseur des règles de la prosodie classique et un fervent admirateur de nos grands poètes.
Je pensais que le premier vers n'était qu'une réminiscence d'un des plus célèbres sonnets, celui de Félix Arvers.
Mais, en poursuivant ma lecture, je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un plagiat, un horrible plagiat.
En voici la preuve :

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.

À l'austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas.

Félix Arvers 1806-1850

Plagier n'a jamais offert le talent.
J'en veux pour preuve votre sonnet qui ne respecte aucune des règles
de la prosodie et encore moins le grand poète Félix Arvers.


Vous n'avez aucune excuse.

Je peux le faire aussi mais en respectant la prosodie et le poète car je
l'annonce car il ne s'agit que d'un exercice ludique :

Je n’ai pas de secrets mais mon cœur sait se taire
Sitôt qu’un joli corps ne m’a jamais déçu
Le mâle a de l’espoir quand aucun commentaire
Ne salit une femme au bas du dos fessu

Et tant mieux s’il comprend que ce qu’il a reçu
Peut se renouveler à l’heure utilitaire
Surtout si l’homme vit comme un célibataire
Si, de l‘intimité, son plaisir est issu

Et la femme, une nuit, saura devenir tendre
Si l’amant, en aveux, ne sait pas trop s’étendre
Evitant de jeter la caresse au trépas

La belle, à son devoir, lâchement infidèle
Ecoutera la voix qui lui sert de modèle
« Vous êtes si discret que je suis votre pas »


Bonne journée
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