Tu sais, lorsque vient le soir,
Que tes yeux se ferment pour dormir.
Alors je n’ai qu’un seul espoir,
Combler tes rêves, et tous tes désirs.
Car je ne veux, ni ne peu imaginer,
Que quelqu’un d’autre passe avec toi,
Même si ce n’est que dans tes pensées,
Une nuit entière où je ne suis pas.
Tu es prisonnière d’une dangereuse tribu,
En pleine Amazonie ou au cœur de l’Afrique,
Je volerai vers toi, je n’aurai qu’un but,
Sauver ma belle; je prendrai tous les risques.
Si tu es au pays des mille et une nuits,
Je serai Aladin et sa lampe merveilleuse.
Nous volerons tous deux à bord de mon tapis,
Et dans mes bras tu seras la plus heureuse.
Si ton rêve devenait un peu trop érotique,
Et que malgré mes efforts je ne suis pas là .
Une piqûre au bras, je deviendrai moustique,
Qui te réveillera pour te ramener à moi.
Je dois prendre mes rêves pour la réalité.
Hélas rien de tout cela n’est possible,
Car je t’aime et je ne veux pas te partager,
Mais tes rêves t’appartiennent; ils sont inaccessibles.
Élie