Ma patrie
Terre sans nouvelles, de la pluie,
Le temps rude, te menace et te ronge,
Ta douleur monte et luit,
Chaque fois que tu songes,
Terre de mon ancêtre, mon cœur te suit,
Le mauvais Å“il, te poursuit,
Je sais que tu m’aimes, et à moi tu penses,
Tu es mon enfance, je suis sans défense,
Ma patrie vivant avec l’ennui,
Le sang coule jour et nuit,
Par décret ou par attitude,
Ce décomposant veut, te tuer, par la grande solitude,
Comment produire, dans un pays ténébreux,
Le mal dépasse, les ombres nombreux,
Les larmes coulent, dans toutes les maisons,
Ils ne peuvent, émigrer les raisons, ni les saisons,
Charognards, je ne peux quitter ma terre,
Ni de force, ni départ volontaire,
Je resterai dans mon pays, avec son soleil éternel,
Je vivrai de ses rayons fraternels,
Écoute Algérie, je te donne ma vie,
Et celle de mes parents, si tu as envie,
Le principal, c’est que toi tu vis,
À travers toi, mon monde revit.
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les années de disette dictent les poètes