Quelle source d'amour, le vent de l'infini,
Toi soufflant l'âtre avec la force du destin,
Toi l'aube s'esquivant du haut de ce chemin
Où tu rencontres l'art de raconter l'oubli.
Quelle source d'ardeur, le vent de l'infini,
Toi remuant la vague à qui veut l'emprunter,
Toi des ténèbres d'où tu puises ton reflet
Et de l'obscurité tu en éteins la nuit.
Quelle source d'espoir, le vent de l'infini,
Toi cabotant l'esprit qui ruine le passé,
Toi absorbant l'ennui jusqu'à l'humilité
Où d'une larme tu te méprends de la vie.
Quelle source d'effroi, le vent de l'infini,
Toi dépoussiérant l'âme où repose la foi
En attendant le jour du crime et du beffroi
Où chacun réconforte à sa porte un midi.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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