Entre les lignes


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Et l’existence a passé l’hiver dans le feu de la passion
Elle entend au fond d’elle-elle le cri de la raison
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Celui d’autres êtres qui ne peuvent que s’éteindre
Elle ferme les yeux pour ne plus écouter la lassitude de se plaindre

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L’on ne peut en vouloir aux circonstances
Bien d’autres chemins conduisent au même destin
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L’audace a le privilège de la constance
Bien d’autres sont frappés dans leur instinct
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Elle n’a rien fait pour elle qu’elle ne doit
Compter pour elle sur ses doigts
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C’est dans la sonorité de sa poitrine
Qu’elle puise pour les autres son épine

Bonsoir Richards, effectivement l´on ne peut contrecarrer les lignes du destin . Un poeme intense !

des mots que je partage

Très beau poème, de fond et de forme. La forme est originale, le fond profond subtil pas méandreux du tout mais simple et direct si j'ose dire - pas pernicieux - mais rigoureux laborieux - et étoilé. Merci.

Le destin, la vie, l'amour en quelques lignes subtiles...