Et la chair



Et cette chair qui lui a été donnée ?
Celle qu’il faut faire respirer ?

Est-elle vraiment la sienne
Ou l’apprivoiser et la faire sienne ?

En sommes-nous le propriétaire
Ou bien le simple locataire ?

Et ses souffrances sont-elles siennes ?
Et ses douleurs qui s’enchainent

N’est-elle pas fermeture du monde
Un cachot à l’odeur immonde ?

La peur n’a-t-elle pas pour l’autre embuée
La possibilité de cette bouée

Ou attendre que se dissipe la buée
Ou est-ce la chair qui est brouillée

Sommes-nous seuls enfermés dans ce corps
Pour son temps, et au-delà encore ?

Belle lecture

Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

Bonsoir Richards, nous sommes inexorablement prisonniers de notre chair ne serait-ce que parce que notre apparence conditionne nos relations . Merci pour cette intéressante réflexion poétique !

je vous ai lu,
merci

Parfois à l'étroit, ce sont nos mots qui souvent nous libèrent, vous nous le prouvez bien encore. Merci.
Amitiés.
Bombay.

merci pour les réflexions ,,

je ne me pose pas tant de questions mais j'ai apprécié ma lecture