Le silence en costume d'apparat,
Liturgie sociale des relations,
Tient célé ce qui ne s'entre-dit pas,
Sur l'écran de nos belles confusions.

Il est des évidences secrètes,
Que chacun de nous pourtant partage,
Comme ciment des foules muettes,
Interdites ! Trop mauvais présage...

Enceints dans de hautes tours d'ivoire,
Nos troubles pourtant refont surface,
Visibles à tous, chancres notoires,
Sous le fard noir de nos belles faces...

L'ordre des choses, sur le désordre,
Pose ses pieux d'équilibre instable
Sur le réel, qui se laisse tordre,
En invention d'histoire sociable.

Ainsi nous avançons sur l'à peu près,
Rassurés de nos illusions vives,
Croyant au sens de l'histoire passée,
Sur le grand radeau de nos dérives.

Surtout ne rien sentre-dire jamais
De nos détonantes questions de temps,
Attendre du silence élaboré
Le doux oubli de chaque reniement !

merci pour ce joli partage

un silence, à rompre
pour vous commenter

doux samedi plume de poète

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Bonsoir Lazuli, très beau poème, de belles images

Amicalement

j'ai apprécié de vous lire ,,surtout entre les lignes ,,ce silence qui veut beaucoup dire mais qui reste dans son mystére ,

Très beau poème, que moi en un sens je trouve savant, vous faites preuve d'une telle maitrise des mots, et d'un bon lexique, c'est le moins qu'on puisse dire. Bravo.

Le silence bien trop lourd présage sur les dérives des remous fort bruyants


Bel écrit

Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

Surtout ne rien sentre-dire jamais
De nos détonantes questions de temps,
Attendre du silence élaboré
Le doux oubli de chaque reniement !

Je suis sans mot devant ce texte que je vais m'empresser de lire à mes amis avec votre permission.

Amitié
Bombay