Lorsque le ciel de l’été devint sombre
Un papillon volait dans le fil des ombres
Sous une énorme rafale de perles de pluie
Un orage furieux éclata sa rage dans le bruit
Belle femme vêtue de noir dans le vent
Avec un pizzicato sous le zéphyr levant
Au miraculeux coucher de soleil, une larme
Dans ces yeux noirs fouettait une fine arme
C’était l’archet joyeux qui trembla de peur
Comme la foudre déchirant son grand cœur
D’une nymphe amoureuse à l’aube de la vie
Où l’amour éternel gronda avec toute l’envie
Lorsque le miel brillant de l’essaim s’endort
Quelques cordes arrachées d’un violon mort
Les éclairs illuminent la partition poussiéreuse
Dans les profondeurs de son âme heureuse
Elle jouait les notes estivales des quatre saisons
Tonnait dans le ciel son amour qui était la raison
De vivre sa passion dans une lumière romantique
Dans un ruisseau où baigne l’authentique musique.
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Alain Janocha
Dans son coeur rayonnait l'éternel archet...
Un violon sous l'orage de l'été, écoutez sa colère...
Interprétation talentueuse par la violoniste norvégienne Mari Samuelsen où elle donne tout son amour , son énergie , sa passion et sensibilité dans les quatre saisons de Vivaldi.
Elle est née le 21 décembre 1984 et a reçu le prix du Comté de Hedmark culturel en 2006 avec son frère.
