LA MER
Quand mes pensées s’évadent, en miel
En contemplant le coucher du soleil
Dans la mer, qui rejoint le ciel
Et mon esprit, par les prunelles de l’œil
Comment peut en vaincre cette immensité
Surtout quand la claire jette son atrocité
Se déchaîne et devient monstrueuse
Une portée qui a faim, carnivore, dévoreuse
Chaque été ce vaste bleu, fait pleurer les mères
Leurs enfants qui viennent chercher la fraicheur
Et goûter au bonheur, dans les fiefs des pêcheurs
Charmeuse douce, la mélodie d’amour de la mer
Qui annonce l’été et l’arrêt à toute activité
C’est de cette fraicheur que l’être veut être allaité
Il vient tôt à la mer, s’abritant de la chaleur
Vacances attendues depuis l’aube, heur par heure
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les années de disette dictent les poètes