La valse des vagues
N'est d'elle- même l'entrain qui berce l'âme
Ces frissons frêles qui poussent l'azur en flammes
Au delà même l'infini de ce qui se peut au regard
Nait d'ailes qu'aucun soleil n'en cerne départ
Il est encore à nos sens des lieux uniques indéfinis
Des silences encore plus beaux que nos verbes dits
Et l'invisible est comme abondante et claire eau
Devant laquelle seul est assoiffé un esprit faux
Tant de chemins et dans nos mains quelques larmes
Quelques sourires,des destins qui souvent désarment
Et s'en vont les vagues mourir et renaitre éternelles
Sous les ailes des instants et l'oeil veilleur du ciel
Et la valse au gré des ivres heures enchainées
Bercent nos jours comme des monts de neige
Qui finissent telles des roses frêles entrainées
Dans un étrange mais sublime inoui cortège
Et l'on entend l'écho revenir et feutre partir
Peuplant en l'âme son triste et profond vide
Y laissant soleil et l'invisible à savoir lire
Et un bonheur bien visible dans yeux humides.
----------------------Lorier
PS: Je reprendrai le cours normal de mes lectures et commentaires prochainement
veuillez en attendant me pardonner si je ne commente pour l'instant,je viens
juste d'emménager dans une nouvelle maison et avec l'état de santé de ma femme
je manque encore un peu de concentration et de temps,j'ai publié ce poème pour
libérer un peu ce qu'il y a sur mon coeur.