Un vent d'ouest niaiseux chasse l'onde sur le lac
Seul un rai de soleil semble la consoler
Les masses brunes des joncs que les assauts matraquent
Ne sont plus les abris verdoyants de l'été ,
De courageux canards y cherchent leur pitance
Puis prennent leur envol, je les suis du regard,
Jusqu'Ã m'imaginer les lieux de leur errance,
Les rivages lointains où ma pensée s'égare,
Plus de parure blanche, L'automne reprend ses droits,
On ne sait jusqu'Ã quand, mais l'hiver lui, se cache,
Sa morsure aiguisée ponctuera les grands froids,
Je rêve d'un noël blanc paisible que rien ne gâche !
Quand les monts et les plaines rediront la saison,
Le silence qui les hante et la lenteur du temps,
Je ferai de mes mots de fidèles compagnons
Jusqu'aux premières cloches annonçant le printemps !
J.C