Dans cet espace temps pour la mère et l'enfant,
Où nul ne peut entrer, la clef reste invisible,
Vous resterez témoin, écoutant l'olifant
Qui s'exclame de joie sur l’être indivisible.
La partie de son corps qui vagit dans ses bras,
Elle trouve la foi, les yeux remplis d'écume,
Son secret de femme délivre l'embarras,
Et son cœur se décuple en intense volume.
Tète bel angelot sur chair en long frisson.
Secondes tatouées dans son âme fébrile,
Dans le lait maternel, perdure l'unisson,
S'envole le cordon, le sein joue le vigile,
Bienvenu dans la vie, elle reprend ses droits,
L'enfant s'en va au bain, la magie s'interrompt ,
Du petit animal dans ses premiers émois.
Bébé tout bleu vêtu, le souvenir s'estompe
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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...