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     la coeur a ses raisons que la raison ne connait pas.
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Expéditeur Conversation
soc29520
Envoyé le :  10/1/2015 18:26
Plume de satin
Inscrit le: 4/11/2013
De:
Envois: 26
la coeur a ses raisons que la raison ne connait pas.
Le jour se lève, la brise légère me souffle ses délicates nuances au creux de mon oreille. Une joue posée sur le sable. Réveil difficile. Elle est la, droit devant, m’observe.

Je lui ai tout donné, elle me doit tant … J’ai mal aux cheveux me dit-il.
Mon regard se concentre. Il se relève difficilement, sa main attrape la mienne.
Ce gaillard c’est Antoine, un peu maladroit mais mal à gauche aussi !
Son truc a Antoine c’est de collectionner les verres, il a en plus que dans un bar quand il n’en casse pas. Allongée, toujours face a moi elle demeure indifférente face a tant de sentiments.

Tels les Égyptiens et leurs blocs de pierres, mes pieds s’enfoncent dans ce sable chaud et fin. Je remonte la pente lentement. Antoine lui, est déjà bien loin.
J’ai envie de me retourner, de la contempler une dernière fois. Je ne l’entends pas me supplier, triste, je suis triste.
Le moteur gronde, les portières claquent. Des questions, toujours des questions ! Ou étions-nous, pourquoi ne pas répondre au téléphone… Il est parfois des sujets qu’il vaut mieux éviter. Si seulement elle pouvait parler.
Le soleil continu a me réchauffer. Assis sur une chaise a l’Agriculture, Antoine me rassure.
Je l’aime bien Antoine, surtout quand il ne boit pas.
Je me souviens la nuit passée, je prenais une grande décision seul devant mon bureau. Un petit mot à mes proches, a ma maman. Mais c’était sans compter sur mon ami de toujours et de son obsession a me tirer les vers du nez. Ainsi, je t’ai mis dans la confidence. Croix de bois, croix de fer…si tu mens je te renvois chez ta mère ! Ca c’est l’expression préférée à Antoine.

Ils sont là, tous là. Nicolas, lunettes de soleil, toujours une blague pas drôle a sortir. Stéphane, le petit dernier de la bande. Front large, cheveux courts, ses parents lui en ont fait baver mais je l’ai sauvé quand il a failli sauter.
Tout bruit devient sourd, je ne perçois plus que les mouvements des lèvres.
Je l’entends, elle pleure, mon sang se glace. Je ne sens plus le poids de mon corps…m’aurait-elle envouté ? La raison me revient, mes yeux sont floutés de larmes.

Un coude sur la portière, nous traversons lentement ce qui me semble être l’endroit le plus chaleureux que je connaisse. Il est là, devant sa vitrine, grisonnant mais rayonnant le petit Pierre, plus loin je sent l’odeur du pain chaud qui me fait lever les yeux devant la Belle et Grande où tant de fois mes fesses ont siégé sur son parvis. Il fallait que je le fasse. Non je ne te trahis pas, non je ne t’appartiens pas. Toutes ces vitrines, tous ces bons endroits me font passer sur le pont du Roi.

Il faut que j’arrête d’y penser, tous ces moments à rigoler dans ses bras…Vestiges du passé, ruines d’aujourd’hui, son plus beau musée reste à sa décharge ! Je frissonne, la fin est proche. Je ne dois pas y renoncer. Vais-je regretter ? Va-t-elle penser à moi ? Elle va se la couler douce. Un beau jour, je reviendrais te voir, s’il te plait ne m’en veut pas. Ton Cœur est assez grand pour y recueillir un nouvel amant. J’espère de toutes mes forces que si tu m’attends, tu me reprendras dans ton lit où toi et moi avons nourris de profonds liens.

Laisses-moi-t’admirer une toute dernière fois sur la route qu’est la mienne. Laisses moi vivre ma vie, mais je t’en conjure ne faiblis pas ! Continus d’emmener avec toi tous ceux qui voudront te connaître. Ma vie ne s’arrête pas ici et notre existence à son importance.

Laisses toi déborder si le chagrin du ciel te tombe dessus.

A bientĂ´t

Jean-Marc
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