Tu n'es qu'une...
Tu n’es qu’une,
J’aime te voir
T’apercevoir
Le temps d’un soir
Ou d’un trou noir
J’aime ta silhouette
Légère et si peu couverte
D’un imper entr’ouvert
A la lisière de mes rêves
Sous la lumière
D’un réverbère
Offerte Ă celles
Qui t’observent
J’aime ce trouble
Qui te rend
Si sensible au tourment
Des chuchotements
J’aime cette respiration
Saccadée qui te fait soulever
Sous le fin vĂŞtement
Ta gorge libérée
Sur les talons aiguilles
Le galbe de tes jambes
Accapare les regards
Des couches tard
J’aime te savoir
En proie au délice
D’être vue
Peut ĂŞtre reconnue
J’aime tes lèvres
Légèrement entr’ouvertes
PrĂŞtes Ă se donner
Ou Ă recevoir
Des ombres approchent
Tu ne te dérobes pas
Des mains s’emparent
Du satin de ta peau
J’aime que tu ne résistes pas
Que tu ne t’enfuis pas
Normal
Après tout tu n’es
Qu’une… histoire…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"