Suspension de la lumière

« C’est de l’amour de soi-même que la règle de l’amour du prochain tire sa lumière. » Saint Augustin, La Cité de Dieu



Le jaune s’éclipse. Une pâle lumière
Peureuse et fragile n’ose la prière
Et se cache dans les tréfonds du noir
À chaque pas presque chaque soir

En son être tout se ferme, forclose
Elle se replie à l’arrière des choses
Elle qui ne désire que la saison de l’hiver
Titube dans un réverbère de travers

Elle devine des formes floues
Des ombres qui s’éparpillent
Des êtres ivres qui deviennent fous
Faute de ne pouvoir aiguiser leurs papilles

Sans la lumière les odeurs se retirent
Tout danse dans l’étrange
Tout se confond dans l’étanche
Et l’isolement transpire

Beau partage sur cette lumière qui s'échappe

"j'avoue, j'ai toujours eu peur du noir!"

Merci

Eden


En son être tout se ferme, forclose
Elle se replie à l’arrière des choses
Elle qui ne désire que la saison de l’hiver
Titube dans un réverbère de travers

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

Il y a de belles images et une ambiance que j'adore.
Avec des formes floues, des réverbères de travers, des êtres ivres qui deviennent fous, bref une belle faune qui nous fait voyager, et donne un ensemble agréable à lire.

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très belle digression poétique sur une grande idée de saint augustin, il fallait y penser pour comprendre le monde



yann

joli partage pour illuminer une vie

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Pascal . B