Tête de mule, est mule de tête.
Sont têtus, ceux qui s'entêtent.
Histoire courte mais réelle, d'une posture somme toute primaire.
Un bellâtre sans scrupule, avançait dedans la vie.
Ses envies ce qu'il aimait, s'amassait en monticules.
Des roupies de sansonnets, nourrissaient ses partisans,
des courtisans ambitieux, aux envieux honnêtes gens.
Le prince des ânes est là , il règne sur son royaume.
Quelle merveilleuse morale, puisqu'au fond tout le monde y gagne.
Un passé pas très glorieux, vint frappé un jour sa porte.
Le prodige en carton pâte, de l'effroi à la colère,
mis tant d'effort à cacher, ce qu'il avait bien pu être,
que l'assemblée à sa cause, effrayée s'en détourna.
Le château sans ses valets, se transforma en étable.
Au vide qui l'assiégeait, des larmes il remplit la douve,
tant et si bien qu'un matin, on le retrouva noyé.
La leçon qui sert les drames, amuse les âmes sûres.
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Je crois à la force de la poésie 
