C'est un soir de septembre,
Parfois d'aout par année,
Si basse et si grande,
Lorsque tu m'apparais.
C'est là que je te préfère,
De toutes nos entrevues,
Ronde mais en planisphère,
Juste au bout de ma rue.
Ta couleur indescriptible,
D'un orange inconnu,
Je découvre une cible,
De certains détritus.
Tu illumines le ciel,
Je reste coi, ingénu,
Instant exceptionnel,
Chaque année, plein la vue.
Tu sembles à portée de main,
Quelque pas pour t'atteindre,
Tu es pourtant si loin,
Je ne peux te rejoindre.
Toi guide de nos marées,
Toi guide de nos naissances,
Lune continue à tourner,
Pour toi nos cœurs balancent.
Le 18/11/14
----------------
Profites de chaque seconde comme la dernière d'une vie si précieuse.