Qui donc oblige encore à parquer son bétail
En enclos séparés pour ce simple détail ?
Les preux mâles à droite, à gauche les femelles
Pour ne point mélanger les fameuses gamelles ?
On ne plaisante plus en ouvrant le portail.

Peut-on ici clamer qui doit porter batail *
Après l'avoir repris du délabré vantail.
Se moquer du seul sexe ayant peu de mamelles
Qui donc oblige encore ?

Peut-on se ventiler avec un éventail
Quand l’air ne passe plus par les trous du ventail ?
Ami ! Ne ris donc plus si sourient tes semelles
Car la marche requiert des mines bien formelles.
Alors faut-il toujours trier chaque bercail ?
Qui donc oblige encore ?

* batail: fanion

Un beau poème, très amusant !
Le titre est à lui seul un festival de jeux de mots !

Bonsoir Cher Ami poète Antoine,

De superbes images emplies d'un humour décapant aux semelles du vent !

J'ai adoré lire ta magnifique poésie !



Belle soirée Cher Ami poète Antoine !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

j'adore ce voyage en "campagne", marcher est une nécessité, et un bonheur pour les mots l'inspiration, un texte très littéraire te élégant, bravo, bon dimanche


yann

Outre les calembours du titre, j'ai retenu "le seul sexe ayant peu de mamelles"

Tous sexes confondus, le bétail s'abreuve au même rond d'eau

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V'là aut' chose

Rigolons car ça déride....bonne journée

merci

je vais dire une absurdité de plus " faut toujours séparer le bourrin de l'ânesse " . Merci pour ce décapant partage

Amitié
Bises de Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour Noel-Opan,

Un poème très original et fort bien construit dont rien que le titre me fait bien sourire! Et ceux qui obligent doivent faire attention à qui ils s'adressent car certains peuvent avoir vent de la liberté! Alors ouvrons bien grand le portail pour que le troupeau s'évade.

Amitié,
Roman

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Ne succomber qu'aux éclats de rire

merci à vous

Bonjour Noel-Opan, très belle réflexion poétique emplie d'humour

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Jeux de mots et mots dits gentiment...

merci François

Tu excelles à faire rond dos avec de savoureux jeux de mots sur les troupeaux, comme sur beaucoup d'autres sujets.

Un vrai régal de lecture.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Jouer aux dérisions ne donne point l'élan terne...ça déride pour mieux vivre

merci à toi