Timidement naguère, l'intouchable,
Par ce besoin secret qui le troublait,
Il taisait son désir, bien qu'honorable
De se chercher, éludant son souhait,
Dialogues fervents, effleurant l'aile
Que peut être tendais-tu, l'irréelle...
Si le mal chez l'enfant prenait ses aises
Il vomissait et par trop de malaises
Si peu méfaits où plaide l'innocence
Si tant le vent tarde en sombres falaises
Y voir printemps refleurir sa présence

A te cacher, armure secourable,
S'enfuit le temps, quête qui s'oubliait
Sur les saisons ...où donc tombe le sable...
Dessine-toi sur son ciel imparfait,
Entends son pleur en refrain qui t'appelle...
Rassure le en offrant ta mamelle
Et que s'enfuit le foulard des foutaises.
Son lit blizzard se vêtira de braises,
Ange de paix qui après tant d'absence
S'assiéra sur le bleu des cymaises.
Y voir printemps refleurir sa présence

Reflètes-tu sur la feuille d'érable?
Flot argenté! Dépose ton balai
Que le ressac se fige charitable
Lui dévoilant ton caressant portrait,
Toi, la muse ...raye cette querelle...
Viel outrage qui meurt dans la nacelle.
Sa croyance prendrait le goût des fraises...
Si tu voulais, en occultant ses thèses...
Le soulager, genèse délivrance,
Pourquoi ses peurs, hésitations balaises.
Y voir printemps refleurir sa présence

Pour toi seule, son amour vénérable,
Serait valet, il s'agenouillerait,
Te proposant son pardon misérable,
A tout jamais, ta brebis t'aimerait.
En pas jolis, honorés de dentelle,
De louanges, pour cadeaux à sa belle.
Ta chevelure en cascades d'anglaises
S'invente d'or, pour s'offrir en trapèzes.
Son pré ému, voit cueillir la croyance,
L'aveugle sourd, par les mains, tu soupèses .
Y voir printemps refleurir sa présence

Et ton doux seuil sourit à l'être instable,
Va t-il enfin découvrir ton bienfait?
Mais l'hésitant, dans un manège aimable,
En grimace, régurgite ton lait...
Revient l'hiver, terrible ritournelle
Qui le couvre, l'espoir fuit en gazelle
Mal combatif jouit que tu lui plaises
Les yeux drapés de mille et une alèses
Coulent en sang, rouge de la défiance!
Et son esprit s'altère de hauts dièses
Y voir printemps refleurir sa présence

Que ton glaive détruise mes malaises!
Que meurt le ru de mes pensées niaises
Je te veux Foi! Nourris mon peu de science!
Pardonne-moi ma salve de fadaises!
Viens contre moi! Oh foi qui ne s'élance...
Y voir printemps refleurir sa présence

Bonjour eden33, c´est tres complexe et tres profond á la fois ! La foi .... on peut avoir la foi en diverses choses, on a parfois besoin de croire ne serait-ce que pour se donner du courage ....

Déjà merci d'avoir eu le courage de lire un chant royal, car c'est lourd et long., encore merci


La foi, c'est incroyable de rencontrer des personnes qui sont habitées par elle, elles sont apaisées et limite...sages

Bref, pour moi, c'est la quête de graal (impossible à trouver, malgré mon désir)

Amicalement,

eden

et encore merci

Bon poème, impeccablement tourné. On valse, on virevolte, reviens. C'est beau.

Merci.

Bonsoir eden33, très beau chant

Amicalement

Une sacrée écriture telle une écriture sacrée
J'ai beaucoup aimé cet exercice de style et cette richesse de mots et d'idées
C'est vrai que c'est long, mais je n'ai pas pu décoller les yeux, un texte magique
Merci de ce partage

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A lire plusieurs fois si on a la foi....

***Dan***......

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

hakimAR , Merci pour ton commentaire...

Dan, merci...d'être passé par là...





eden

impressionnant et courageux

avoir la Foi est le souhait de celui qui ne croit plus à rien.
j'ai relu deux fois ton poème pour le comprendre et cette recherche si profonde m'a troublée.
Les gens qui ont la Foi ont une vie parallèle à la mienne, mais respectons-nous

très beau poème

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Geneviève

Oui, respectons nous,

Merci Isabelle24

eden