Ce sera l’année de l’Ascèse,
Et du plaisir exacerbé,
De l’introspection de Blaise,
Quand il écrivit les Pensées,
Des cris et des Chuchotements,
Des syncopes, et des diérèses,
Pleine de bémols et de Dièses,
De pleurs, de grincements de dents.
Le niveau de la mer s’Élève,
Et nos rivages qui reculent !
Dans l’eau s‘effondre la Falaise,
On redoute la canicule.
Et nous regrettons la Genèse,
Le doux bonheur d’Ève et Adam.
Il nous faut faire l’Hypothèse
Que l’année aura des séquelles.
Ressemblera-t-elle à Icelle
De mille neuf-cent soixante-seize,
Quand nous dansions la Javanaise,
Bien avant ‘Danse avec les Stars’,
Où s’est illustré Kris Marquez*
Sur la Une, quarante ans plus tard.
De vaillantes armées se Lèvent
Pour combattre la barbarie.
Elles chantent la Marseillaise:
« Allons enfants de la patrie ! »
Nous n’abuserons pas des Nems,
Des kebabs et des cheeseburgers,
Il ne faut devenir Obèse,
Ne soyons des boustifailleurs.
Faisons des choses qui nous Plaisent,
Et méprisons tous les censeurs,
Sans relâche poursuivons la Quête,
Marchons sans remords et sans peur.
Allons jusqu’au bout de nos Rêves,
Et nous les verrons s’accomplir,
Mais passera Deux Mille Seize,
L’année des larmes et du rire.
Tout ne s’en va avec le Temps,
Tant qu’on éprouve du désir.
Tu restes mon amour Unique,
Qui me donne l’envie d’agir,
Toi, ma dernière Volonté.
Jamais je n’eus d’autres conquêtes.
L’an passé, ce fut Waterloo,
Elle fut la pire des défaites.
Refleurirons les Xéranthèmes**,
(‘Immortelles annuelles’ c’est mieux !)
Tu es prunelle de mes Yeux,
La vie est belle, le monde est beau,
Vivons sans attendre Zorro !
Dumnac
*Licence poétique pour Chris Marquez
** Merci à Ameline, à qui j’emprunte ce mot.