Le ciel s’est habillé de pourpres et d’oranges
Aux reflets scintillants sur le grand océan
Quand je te contemplais vêtue de cheveux d’anges
Habité que j’étais de mes désirs d’enfant.
La bise qui ce soir me caressait l’échine
Imprimait de frissons mes envies contenues
Quand tu compris soudain en regardant ma mine
Que mes désirs venaient de te contempler nue.
Alors tu m’as laissé te coucher sur le sable
Te serrer dans mes bras dans le soleil couchant
Et lorsque dans le ciel la lune fut aimable
Le temps s’est effacé au plaisir du moment.
Le sol n’a pas gardé de l’amour cette empreinte
Mais dans mon souvenir il restera gravé
Et depuis ce temps là me suit comme une plainte
Que tu as disparue à la fin de l’été.
Chibani