Le forgeron, maréchal ferrant.

Le forgeron avait ce geste précis
Et tape, tape sur le fer rouge
Il en faisait des figures géométriques
Pour un effet surprenant, des figures asymétriques.

Il assemblait ces morceaux de fer
Pour fabriquer de toutes tailles
Des rampes de balcons, des portails
Avec dextérité, il maitrisait le fer.

Au fond de l'atelier, sur son enclume
Se profilaient de beaux ouvrages
Quand arrivait un cheval à la forge
C'était pour lui un plaisir sublime.

Il retrouvait l'origine de son métier
En apportant une protection du sabot de l'animal
Il posait le fer à chaud pour mieux l'ajuster
Sans que cela soit douloureux pour le cheval.

Robert était un artiste plein d'ardeur
A taper du marteau sur son enclume
Il s'en dégageaient des splendeurs
Tout comme le poète avec sa plume.

Un très bel hommage pour des métiers presque disparus aujourd'hui.

Merci de ce très beau partage.

Bleuet

Bonsoir najda, une belle evocation de cet ancien metier !
J ai aime particulierement la comparaison que vous etablissez entre le marechal-ferrant et le poete .

De beaux métiers qui se sont industrialisés, oubliant la main du maître dans la forge....
Un art de précision et aussi fascinant que beau...Merci du partage....
***Dan***........

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Bonjour Nadja

une belle évocation de ce métier qui peu à peu disparaît comme tant d'autres.

Merci pour le partage.

Amicalement Franie

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amicalement
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Merci Bleuet, flamande, Daniel, franie pour vos attraits à ces professions que mon père a exercé toute sa vie avec amour.
C'était un plaisir pour moi de le voir travailler et d'admirer les résultats.
Amitiés.
Najda.

merci pour ce bel hommage
bravo

Toute la poésie d'un métier disparu dont me parle souvent mon papa en évoquant le village de son enfance...
Amitiés
Joëlle

un bel hommage à ce métier qui peu à peu disparaît

poète et forgeron, deux orfèvres dans leurs genres, merci du beau parallèle


yann

Un très beau métier d'autrefois que tu fais revivre dans ta poésie.
Je me souviens du maréchal ferrant qui s'occupait des chevaux quand j'étais enfant!
Des souvenirs...
Amitiés
Alain

au forgeron, on a donné un grade
Maréchal, il en était très fier
c'est avec l'aide du feu qu' il travaillait le fer
ce maréchal ferrant aimait qu'on le regarde

merci de ce partage

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Geneviève

Bonsoir Najda

tu as évoqué d'une façon très délicate un beau métier qui n'est plus de nos jours....


Amitiés

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Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit , c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour .
Christian Bobin

Vous faites de la littérature comparée, comment cela pourraît être plus sérieux ?

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

Merci yodelatole, cybella, Gérard, joelle59, felinelove, islander, meldois isabelle24, nadouche, Coconuts pour vos intéressants commentaires.
Le maréchal ferrant existe encore mais n'est plus forgeron et la pratique du métier ne ressemble plus à ce que nous avons connu.
Amitiés.
Najda.

Très bel hommage qui me rappelle ma jeunesse lorque j'accompagnais mon père ferrer ses cheveaux
A l'époque dans mon village il y avait encore le forgeron, le bourelier , le charron ...des métiers aujourd'hui presque disparus .De beaux souvenirs
Amitiés
Claude

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mon blog : http://pacificlaude.blog4ever.com