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Mon Vampire
Je joue d'un vibrato, mes saisons qui se meurent
Dans un pâle tempo, l'humanité se leurre
J'aime couler de maux pour qu'enfin sonne l'heure
Sous vos ponts Mirabeau, pénétrer vos demeures.
Votre statue se dresse derrière vos enceintes
Comme giclée d'ivresse au plus fort de l'absinthe
Je ne peux le voyage c'est là ma damnation
Je ne peux point l'outrage sans votre invitation.
Ils en valent de peine, mes parlers d'Océan
Pleines bouches de mots suffoquant vos lagunes
Pour tailler dans la veine, mes visages de lune
Et vouer dans l'Echo, la marée de vos sangs.
A galoper votre Or, insidieuse ruée
J'espérais tant d'accords, en nuages, de trouées
Mais en lyre de ciel, j'ai perdu mes chevaux
Mon moi surnaturel qui revient au galop.
Sur la lune, du côté, le plus désespérant
Je pose mon chevalier, il n'est même pas errant
Comme si dans l'horizon, il n'y eut de vent pire
Pour souffler d'oraison, car je tue mon Vampire.
Anamorphose
---------------- Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires