Lorsque soudain s'enfuit l'amour !
S'amenuise la couleur du jour
La nuit tombant en plein midi
Empire ce dénouement maudit
Car brusquement vivre s'arrête
Et au coeur le désir de fête.
Qui n'a jamais aimé ne sait'.
A quel point d'être seul l'on hait !
En se faisant largué par celle;
Aux doux appâts qui m'ensorcellent !
Avant je perdais contenance
En goûtant aux baisers d’Hortense !
Sans douté qu'elle m'aurait quitté;
Et m'imposer l'horrible vérité !
Submergé par le désespoir ;
Désappointé je broie du noir
Mon coeur englué dans la peine.
Privé de ma source d'oxygène
J'ai été projeté dans la nuit,
Aux abyssales fosses de l'ennui ;
D'où je regrette les douceurs de l'amour,
Qui donnaient la couleur aux jours
En errant dans la désespérance
Je ne cesse de faire allégeance !
Priant encore qu'elle me revienne
Qu'Ã son amour, je me passionne !
Dans l'euphorie de la ritournelle ;
Tout donner à cette femme sensuelle !
Que le radieux soleil rayonnant sur ma vie
Ne cesse de raviver mes flamboyantes envies.
guyh