Il va il vient
on le cherche on l’attend
et parfois on le déteste

invisible et sensuel
il s’invite à la fête
caressant feuillages et visages

sa puissance est dans sa vitesse
son charme dans sa paresse
toujours avec un brin de folie

il résiste à la mesure
et se complaît dans la démesure
et la planète est son pâturage

de l’ouest on l’aime
du sud il nous réchauffe
de l’est il nous menace
et du nord il nous glace

avec un bouquet de parfum
il sait se faire pardonner
pour ses sautes d’humeur

Bonjour plumedoie, le vent trouve ici tout son eclat .

Un agréable vent souffle sur cette poésie.

Bleuet