La belle et le monstre.
Des mots s'entremêlent.
Sensiblement tout remonte en elle.
L'enterrement sous la pluie,
La famille disloquée,
Le temps qui passe et le bonheur oublié.
La perte de l’être cher.
Cette vie qui remplissait tant la sienne.
Gardant en elle sa peine,
Fragilisée, démunie, abandonnée,
Elle s’est livrée au premier venu,
Le bourreau de sa vie.
Egocentrique, taciturne,
Enfermé dans sa citadelle,
Rongé par le cynisme,
Il est devenu poussière avant sa mort.
Puisse Dieu avoir pitié de son âme.
Et libéré la belle de ce monstre infâme.
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