J’aime cette chaleur qui m’agrippe le corps
Comme une grippe qui viole un hymne au soleil.
Car c’est le solstice où l’hiver sert de décor
Aux sapins de Noël, mille et une merveilles.
Je crains cette migraine à l’ardeur sur mes tempes
Qui n’en demeure pas moins fatiguées et froides
Quand le remords est du sort et l’orgueil s’y trempe
Comme un hymne au soleil où l’amertume est roide.
J’adore cet hymne au soleil, un coeur qui ment
Qu'à l’instant qui prétend rendre à l’âme son culte
Où il n’y a plus de prestige pour l’occulte.
J’adore cet hymne au soleil du firmament
Qui ne gène pas à la part de mon ennui
Que malgré tout j’épuise en mon coeur son oubli.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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