J’ai dormi dans des nuits aux lumières fragiles,
Rêvé sur des saisons de feuilles asséchées
J’ai songé comme on songe en ces noirs immobiles
Aux soleils interdits, sous des lunes cachées.

J’ai tout imaginé - le clair et le néant,
Le vide ou l’absolu – en oubliant d’y croire,
Allumant d’illusions le cratère béant
De ma réalité jusqu’à ne plus la voir.

A trop fuir on se perd.

J’ai trouvé sur les murs d’une autre vérité
Des pierres en fusion pour bâtir un empire,
J’ai cueilli comme on cueille une envie d’exister
En y perdant, peut être, le besoin d’écrire.

D’une dague en papier je lacérais le monde,
D’une plume aiguisée je le redessinais
Mais l’on a beau nier, la lune reste ronde
Et les yeux grands ouverts je redécouvrirai

Une aube sans chimère.

beau poème, j'ai bien aimé l'écriture et le fond.
au plaisir de te lire
amitiés
Brigitte

un beau poème que je ne ma lasserai pas de lire.

Merci !

J'ai beaucoup aimé le fond et la forme de ton poème.

Bravo pour ce bel écrit.

Bisous

J'ai adoré la forme et le fond, magnifiques !!

bravo et merci

bisous

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