À la glace



Souffle d’hiver, glace parfumée
Errant de mer en mer, solitaire
L’aventurière roule animée
Et se détourne de toutes les terres

Son immobilité tranquille
S’affranchit de la mauvaise saison
Elle est bousculée comme une quille
Du soleil cruel et ses rayons

Elle sait pour elle sa destinée
Que la froidure ne peut lutter
Contre la chaleur bien déterminée
Et contre la sueur toujours obstinée

Il faudrait le temps de la froidure
Qui assure la pureté qui perdure
Par-delà tous les courants d’air chaud
Pour aller toujours plus loin, plus haut.

Le réchauffement de la terre fait fondre la banquise....dénudée dans sa robe blanche marquise.....
*** Dan***

----------------
*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Bonsoir Richards, une intense poésie pour la glace inspiratrice .

Joli poème, qui a l'air d'une ode, et même si je ne comprends pas bien à quoi, j'aime beaucoup, il y a de belles métaphores, de beaux contrastes, un réel entrain, et une fine dynamique. Merci.