Le drapeau belge flotte encore à mon balcon.
Notre équipe est allée jusqu'en quart de finale,
Après avoir battu,– maîtrisant le ballon,
Sous les yeux par milliers d'une foule infernale,–
L'Algérie, la Corée et les États-Unis.
Nos Diables Rouges ont marqué des buts superbes
Et j'aimerais, en employant mon plus beau verbe,
En citant quelques noms : Vertonghen, Fellaini,
Kevin De Bruyne,– que les américains maudissent,
Diable énergique, auteur d'un but prodigieux,–
Lukaku,– Diable noir, aussi précis qu'Ulysse,
Un joueur dont le pied fut taillé par les dieux,–
J'aimerais rendre hommage à ces onze joueurs
Que l'on a vu courir au stade colossal,
J'aimerais saluer ces hommes pleins d'ardeur
Qui tiennent à présent cinquième rang mondial !
Buts contre la Russie, puis contre la Corée ;
Puis contre les États-Unis, on gagne encor,
Avec deux buts marqués et vingt-sept tirs cadrés,
À l'Arena Fonte Nova de Salvador.
Même battus par l'Argentine, on reste fier,
Et quelques jours après le repos du ballon,
Comme pour honorer cette équipe d'enfer,
Le drapeau belge flotte encore à mon balcon...
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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)