Quand à peine vient le printemps des coccinelles
Et que le bon vieux temps aux amours éternelles
Nous offre en amertume un quintil en son miel
Qui n'a d'autre essence en couleur de dentelle
Or la belle saison offre ses hirondelles.

Quand encore est l'hiver aux arbres dépouillés
Et que la neige est à son comble agrémentée
Par le verglas glissant aux bottes encombrées
Il n'y a pas plus de risques à se mouiller
Alors qu'un vagabond se heurte à ses sentiers.

Quand elle se décide l'automne est nostalgique
Et ne recouvre que l'astre mélancolique
Où la belle saison est laissée sporadique
A ne voir s'encombrer des feuilles symboliques
Pour autant que l'amour n'a pas fané, stoïque.

Mais quand l'été est là tout est épicurien:
La nature respire un véritable air serein
Quand les amoureux ont un sentiment d'airain
Avec eux ce regard comme un joyeux écrin
Dont la motivation est une nuit sans fin.

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

verdict bien rendu

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Carpe Diem

Bonjour Coconuts

un poème rempli d'images, pour ne pas dire messages, voilà un tableau plus qu'originale sur les saisons

Amicalement Franie

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un bien bel exercice de monorime par strophe qui exprime bien le caractère de chaque saison.

Une belle lecture.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

J'aime le rythme des mots qui rythme parfaitement celui des saisons.
HONORE

Jamais saisons n auront eu plus somptueux verdict !
L on sent, au travers de vos monorimes, le parallele entre leurs sonorites et les impressions, les particularites differentes d une saison a une autre. Un concert pour tous les sens, a savourer sans moderation !