L'armée du dragon - suite - Les murailles de Constantinople, quand...
L’effet de surprise eut été total si
Hyong Shu dans son infinie sagesse n’eut senti
le coup venir, aussi les navires marchands furent
tous coulés ce matin là , en une véritable tragédie
car Fu Shiang, qui avait été envoyé en renfort
pour vérifier le subterfuge subodoré par l'empereur,
ne fit montre d'aucune pitié pour l’armada ainsi
camouflée et envoya par le fond, sans sommations, les
deux cent cinquante navires commandités
par Kunuldor le traite, lequel, dès qu’il aperçut dans
le lointain les premières lueurs de l’aube, comprit
qu’il avait sous-estimé l’intelligence et la puissance de
l’empire, dont la rumeur fit courir le bruit de
sa défaite jusqu’aux sommets de l’Oural. Dès
lors Kunuldor n’eut d’autre choix que celui
de se réfugier parmi les Huns, seuls capables de lui
offrir la victoire et la renommée qu’il avait tant
attendues. Ruiné, ce dernier fut employé avec ses
proches fidèles dans une centurie pour y surveiller
les murailles de Constantinople quand...
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