Vous, mes deux Amours
Venez avec moi faire un tour,
Dans ces villes de mon enfance
Qui me font du bien quand j'y pense.
Je ne veux plus y habiter,
Juste une semaine pour vous montrer,
Je souhaite vous faire découvrir
Tous ce qu'il y a dans mes souvenirs.
Le lundi serait le château,
Commençons par le plus beau,
L'intérieur ne m'a pas marqué
Seulement son parc, toutes ses allées.
Tous les jardins y sont présents,
Sous les arbres se cachaient les paons,
Des têtes de lion crachaient de l'eau
Vers le canal au dernier niveau.
C'est autour de lui, qu'en sueur
Je courais le cross à mes heures.
Dans l'autre bassin, les poissons,
D'un tour en barque nous profiterons.
La nature au coeur de la ville,
J'y restais souvent immobile.
Le mardi serait jour de classe,
C'était mon école, Les Terrasses,
Où des petits au CM2,
J'ai écoulé des jours heureux.
J'y allais au matin à pied,
C'était l'école de mon quartier,
Nous ne connaissions la voiture,
Que pour les virées d'aventure.
C'est là qu'arrive le mercredi,
La piscine de la Faisanderie,
Base de loisirs de Bois-le-Roi,
Et la Forêt les autres fois.
Chaque sortie était si paisible,
En quittant ce quartier nuisible,
J'y ai pourtant trouvé amis,
Nous ne les verrons pas, tant pis.
Jeudi sera tour d'horizon,
Champagne-sur-Seine jusqu'Ã Avon,
Plus loin, Melun ses environs
De Soupe-sur-Loing à Barbizon.
Vendredi, finis les souvenirs
Nous reviendrons à vos désirs,
Place à Vos rêves, à Votre enfance,
Aux manèges de vos préférences.
Samedi sera jour de Marché,
Que ma mère m'a fait apprécier,
La place couverte de Fontainebleau,
Le bord de Seine et ses bateaux,
Sur le grand parking de Melun,
Ou juste l'épicier du coin.
Enfin dimanche pour vous montrer,
Toutes ces années sacrifiées,
Par vos Grands-Parents si dévoués,
A un restaurant immergé.
Là sur le quai tant emprunté,
Par mon enfance mal armée,
A rechercher le vrai bonheur,
Que j'ai trouvé dans vos deux coeurs.
Une semaine pour tout évoquer,
De moi connaître le Passé,
Afin de savoir d'où vous venez,
Pour mieux décider vos projets.
Cette région là n'est plus la mienne,
Mais elle est encrée dans mes veines.
J'en suis parti, elle ne me quitte
Et mon âge qui se précipite,
Elle est mon soutient pour la suite,
Elle est mon Ile aux Fuites.
Dédicacé au Parrain qui m'a su échouée dans le désert et m'a rendu l'âme dans cet oasis...Merci.
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Profites de chaque seconde comme la dernière d'une vie si précieuse.