La jeunesse s'envole un peu comme un oiseau,
On croit la rattraper mais vite elle s'égare,
Elle s'enfuit au loin dans le lit d'un ruisseau,
Sur les rails malaisés d'une impossible gare.

Elle est ce ballon bleu qui échappe à l'enfant
Et se joue des années comme il joue des nuages
Jusqu'à n'être qu'un point aux confins du néant,
Petit astre perdu dans un livre d'images.

Elle revient parfois aux chants d'un mot d'amour,
Braise qui sommeillait et qui réchauffe l'âme,
Chat qui tend, généreux, sa patte de velours
Puis nous griffe aussitôt d'une coupante lame.

Alors, dernier envol, soudain lassée de nous,
Celle-là qu'on croyait si fidèle compagne
Finit par n'être plus présente au rendez-vous,
Nous narguant tout en haut de son mat de cocagne.

Pour le poète elle est un peu comme une fleur,
Vous comprendrez alors que grande soit sa place
Au jardin de mes vers, aux sillons de mon cœur,
En points de ... suspension avant qu'elle s'efface.

Un parfum de nostalgie à tire-d'aile .

Bonsoir Lauragel, un poeme que j ai beaucoup aime . On peut effectivement voir, ressentir, entrevoir la jeunesse au quotidien dans divers elements, chez divers etres, tout en etant conscient qu elle
n est pas eternelle, ce qu a, d une tres jolie maniere, exprime votre ecrit .

voilà un très bel écrit, qui génère questionnements...
une très jolie plume pour dire la pensée...

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Une plume que je découvre et que j'apprécie.....
***Dan***............

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***