Chronique cinématographique - suite - enfin renouvelée.
Mais l'eau commença à manquer, Hyong Shu,
dans son infinie sagesse fit ordonner à son
fils le creusement depuis la mer d'une
gigantesque fosse, puis d'un barrage dont
les digues allaient alimenter les terres
pendant plusieurs décennies, un tel ouvrage,
à vrai dire nécessita la contribution d'un quart
des ressources humaines de l'empire, lorsqu'un
beau jour par l'écoulement et la desalinisation
progressifs des eaux de mer, l'eau parvint
à nouveau aux rizières, le printemps était
revenu, l'hiver avait été horriblement cruel,
si cruel, qu'un tiers de l'armée de l'empire
avait péri, soit par la peste, soit épuisé par
les travaux colossaux que suscita une telle
épreuve, toutefois, lorsque le soleil brilla Ã
nouveau, c'est ravi que l'empereur sortit,
le premier de son repos compensateur pour
observer les premières pousses, les premiers
fleurissements et les premières récoltes de
cette saison orgueilleuse, dont il comprit
qu'elle venait récompenser les efforts oubliés
d'un passé laborieux, aride et opaque à l'issue
duquel la prospérité s'annonça enfin renouvelée.
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