Où est ma MUSE?
Pour pouvoir aimer une femme, il faut avoir pris le temps d’observer,
La façon dont sa pupille se contracte, lorqu’elle tourne son visage vers votre lumière.
Les progrès de la couleur dans l’iris, le tressaillement de la paupière,
Précédant l’immobilité du regard heureux.
Il faut avoir pris le temps d’apprendre à pressentir au frémissement des lignes,
En quel point du visage son sourire naîtra.
À quel moment la main suspendue, va reprendre son geste.
Il faut avoir pris le temps, de fermer soi-même les yeux.
De respirer en silence son odeur qui vous parvient;
Innocente, offerte ou conquérante.
Il faut avoir pris le temps de s’habituer aux lames de sa voix,
Afin indentifier la rive de vous où elles vont se briser.
Il faut tout cela, et cela n’arrive pas souvent.
Les sens ont du mal à prendre le temps.
Mais, il arrive parfois, que vous regardiez à la dérobée
Que vous ayez envie de dormir avec elle.
Simplement sentir sa joue chaude sur votre épaule.
Le poids de sa cuisse sur la vôtre, ouverte à moitié.
Le rythme de sa respiration chassé à coup sûr vos phantômes.
Son corps échoué en même temps que le vôtre,
Au milieu de la nuit.
La glace sous vos pieds en deviendrait plus ferme.
Comme s’il y avait terre en dessous.
Cela vous donnerait envie de construire maison.
Envie de vous arrêter, pour prendre racine,
Au milieu de ce fleuve de glaces mouvantes,
Si long à traverser.
Cela vous donnerait envie d’oublier
Que votre pays n’a plus d’été.
Muse où es-tu? Je n’aurai de répit
Que le jour où je te trouverai.
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Où que vous soyez... quoique vous fassiez... où que vous alliez
Soyez tout simplement AMOUR!. Le monde s’en portera mieux..
et vous aussi!!!
