Chevauchée brutale.
Je me confisque en dandinant
Dessus dos d'une ombre
Et le jour me montrant
se réclame sombre.
Je suis le cheval
Je suis le cavalier
Sur nos dos l'humble mal
nous torturant à jamais.
Et loin des étoiles
On blessait la paix
Pour faire la guerre a Hannibal
Et nous nous sommes terrés
À jamais avec mon ombre ancestrale.
Je priais dieu dans la noirceur des ténèbres
La fois me poussant à pleurer du sang
Au grès des étoiles dépourvues de fond de ton
Torturait ailleurs l'âme craignant les zèbres,
Défilant sur le fil blanc des rêves orfèvres
Et petit sur l'oreiller des songes, le temps
J'appelais afin de le nourrir de doux chants
comme je n'ai jamais chanté sous les fièvres...
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Il est redoutable, celui qui ne l'était pas et il sait...